Le collège Ursuya a mis en place un partenariat avec la Scène Nationale de Bayonne, dénommé « Trois coups ». Nous avons appelé ce partenariat « Trois coups », en référence aux trois coups de bâton avant le début d’une pièce de théâtre et au nombre de spectacles proposés dans le cadre de ce partenariat. L’objectif étant d’élargir l’offre culturelle du collège et de permettre la découverte de différentes formes actuelles de spectacles.
Que l’on soit petit ou grand, averti ou bien au contraire complètement neuf au monde du spectacle, la volonté de l’établissement est de permettre de partager un moment riche entre adultes et enfants.
Le partenariat concerne les élèves de la 6° à la 3°, et propose l’accès, à 20h30 à Bayonne ou Anglet, à 3 spectacles de grande qualité pour 22€, le collège prenant en charge les frais de bus.
Prochains spectacles :
- « Pierre et le loup » le 31 janvier à Bayonne / musique : Pierre et le loup est raconté par Julie Depardieu et interprété par l’Orchestre Symphonique du Pays Basque, sous la baguette du chef d’orchestre Benoît Fromanger. Pour prolonger le plaisir, l’œuvre incontournable de Prokofiev sera suivie de l’histoire imaginée par l’auteur Bernard Friot qui s’est amusé à inventer la fin très ouverte du conte : Le Canard est toujours vivant !
- « Les hauts plateaux » le 3 avril à Anglet / cirque : pour son nouveau spectacle, Mathurin Bolze s’intéresse aux ruines. Surgissant du brouillard, de mystérieuses silhouettes d’acrobates se dressent avec élégance aux sommets de hauts plateaux, comme pour parcourir le temps. La scène est transformée en un ensemble de strates pour rendre visibles les couches des souvenirs oubliés. Grâce aux gestes du cirque, du risque et du danger mais aussi à l’évolution du décor, le spectacle s’ouvre à des variations acrobatiques qui alimentent le récit. Avec Les Hauts plateaux, Mathurin Bolze, à partir d’un triste constat sur notre société en déclin, nous propose une œuvre poétique dans laquelle la vie résiste.
- « Laughton » le 17 décembre à Bayonne / théâtre : son nom anglais sonne comme celui d’une saison. Le petit Laughton est bien ainsi : à la veille de l’hiver, il vit dans un monde de papiers, celui des livres, celui des feuilles… Le vent n’est pas loin, qui peut tout plier, tout emporter.
Avec une scénographie qui rend palpable ces sentiments, Laughton montre les limites de résistance d’un être. Un spectacle imagé qui laisse pressentir dans la disparition d’un enfant la nécessité de grandir…