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Vendredi 16 octobre, un professeur d’Histoire-Géographie, Samuel Paty, a été lâchement assassiné à Conflans-Sainte-Honorine à proximité de son établissement. Il a été tué parce qu’il enseignait et qu’il donnait un cours sur l’un des piliers de notre démocratie : la liberté d’expression.

Afin de manifester notre solidarité avec la Nation et notre participation pleine et entière à la République, les élèves ont respecté scrupuleusement la minute de silence prévue après la lecture de la lettre de J.Jaurès aux instituteurs et institutrices. L’heure était à la manifestation la plus large possible de l’unité.

A l’hommage rendu à Samuel Paty, nous avons associé celui des victimes des attentats de Nice et plus largement de l’ensemble des victimes de la violence terroriste avec un temps de prière et de recueillement, la prière de Saint François d’Assise.

A l’issue de cet hommage, les élèves ont repris leur vie de collégien, celle de tous les jours. Durant la récréation, la chanson, Liberté, des Enfoirés, a été diffusée sur la cour.

Issue du poème du même nom de Paul Eluard, ce poème a été écrit et publié en 1942 alors qu’il était actif dans la résistance française. Le poème a été publié le 3 avril 1942, sans aucune censure apparente et fut placé en tête du recueil de poésie clandestin ‘Poésie et Vérité’. C’est un poème assez long et le motif répétitif reste dans les mémoires.

Paul Eluard est l’une des pierres angulaires du surréalisme et il est probablement grâce à ce poème le poète le plus étudié dans les établissements scolaires français. Pour avoir été un rebelle même dans les milieux littéraires français, il a su réussir à faire entendre sa voix dans la violence cacophonique des guerres. C’était un écrivain pacifiste.